lundi 13 juin 2016

Chronique littéraire : Gardiens des Cités Perdues T4 : Les Invisibles, de Shannon Messenger.

" Finis les cours à Foxfire et les messages mystérieux envoyés par le Cygne Noir, Sophie rejoint enfin l'organisation clandestine à l'origine de sa création ! Accompagnée de Fitz, Biana, Keefe et Dex, elle quitte les Cités perdues pour Florence, où se trouve le premier indice qui la mènera jusqu'au repaire du Cygne Noir. Là-bas, la jeune fille espère en apprendre plus sur elle-même, mais aussi sur les Invisibles, le groupe de rebelles qui cherche à déstabiliser le monde des elfes. 
Entre l'étrange épidémie qui décime les gnomes, l'évasion de Prentice, prisonnier d'Exil, à préparer, et la menace grandissante des ogres, la jeune Télépathe va devoir s'appuyer sur ses amis et se retenir de foncer tête baissée vers le danger ! Surtout que si de nouveaux alliés apparaissent, des traîtres sortent aussi de l'ombre... "

655 pages d'une pur aventure.
LUMEN éditions. 


Un unique mot pour définir ce livre : P E R F E C T I O N

Et c'est peu dire, puisqu'il obtient un coup de cœur d'or dans mon journal de lecture. Shannon Messenger nous embarque dans la suite des aventures de Sophie Foster avec brio, encore une fois. Ce tome est davantage plus sombre que son prédécesseur, avec un personnage notamment qui commence à sombrer. 
L'univers est toujours aussi incroyablement intéressant, nous découvrons Exillium, les Territoires Neutres et en apprenons plus sur le passé des Elfes. 
Les personnages évoluent, en particulier Dex et Biana qui deviennent plus importants, qui deviennent plus courageux, qui prennent les choses en mains et cette évolution est agréable à découvrir. 
Nous sentons Sophie grandir, devenir une adolescente. J'aime la légèreté avec laquelle Shannon Messenger fait entrer ses personnages dans l’adolescence, c'est discret, mais présent, ça n'empiète pas sur l'histoire, sur l'aventure et c'est très très très plaisant. 
Avec ce tome, nous en apprenons plus sur Sophie, sur le Cygne Noir, mais pas trop non plus, Messenger fait durer le suspense avec ingéniosité, en nous en donnant assez, mais pas trop pour continuer à nous donner envie de tourner les pages. J'aime ces chapitres courts, ça rends l'histoire dynamique. 
L'arrivée de nouveaux personnages donne un plus à l'histoire, j'ai hâte de les connaitre encore plus, de suivre leur évolution, de voir ce qu'ils vont accomplir parce que je sens que leur rôle sera important. 
Et pour finir... parlons de cette fin bouleversante, nous ne voulons pas y croire tout au long de l'histoire, lui trouvant des excuses et pourtant... oh my god! Cette fin est incroyable et ne donne qu'une envie : lire le tome 5, prévue en anglais pour novembre 2016. 

Chronique courte, mais décidément cette saga me fait perdre mes mots tant je l'aime. Bravo Shannon Messenger, et merci pour cette si belle aventure. 

mardi 24 mai 2016

Entre deux tasses deux thé #4 : Uncharted 4 : Thief's End.

Afficher l'image d'origineDrake et moi (oui oui, Drake et moi), c'est une histoire de plusieurs année. Uncharted, c'est le jeu qui m'a donné encore plus envie d'avoir une PS3 (parce que Playstation et moi c'est... c'est ma jeunesse quoi, PS1, PS2...). C'est LA licence que j'apprécie très certainement le plus (gros combat entre The Last Of Us et Uncharted j'admets...). De toute façon Naughty Dog c'est... Jak & Daxter, Crash Bandicoot etc.. les jeux de mon enfance. Mais aujourd'hui j'écris pour la dernière aventure de Nathan Drake, de Victor Sullivan et Elena Fisher et c'est avec un pincement au cœur que j'ai joué à ce Uncharted 4 : Thief's End.

Lorsque le titre est sortie, je pense que beaucoup se sont dit que : la fin d'un voleur = la fin de Nathan Drake, autrement dit, sa mort. Pour ma part, c'est ce que j'espérais. Terminer avec une fin déchirante, marquante, différente! Parce qu'il est tout de même rare que le héro meurt à la fin.

Ce week-end, j'ai pu jouer et finir sa dernière aventure, et j'ai... adoré.

Visuellement, le jeu est magnifique. Les paysages des précédents Uncharted étaient déjà beaux à leurs époques, alors voir de nouveaux paysages avec la performance d'une PS4, c'était une très belle expérience visuelle. Les couleurs sont superbes, ça parait superflu pour un jeu vidéo mais lorsque les couleurs sont fades, cela joue sur l'expérience de jeu (exemple, je trouve que les couleurs de Tomb Raider sont assez fades, sombres).

Le gameplay ? Génial ! Les développeurs ont adoré les nouvelles "actions" du type : glisser sur de la boue ou des graviers, tant, qu'ils nous en n'ont mis partout. Ce qui est drôle c'est que Drake rigole lui même de ça avec des petites blagues. L'ajout du grappin (me semble t'il), est sympa également, je le trouve beaucoup plus réaliste que dans Tomb Raider par exemple, après je ne sais pas si je peux être véritablement objective avec Uncharted. (oui, encore, mais je ne vais pas comparer Uncharted à League Of Legends). 

Enfin, l'histoire est toujours aussi sympa, mais là, encore plus ! La qualité du scénario est bluffant ! Comme l'ont dit les journalistes des Inrocks "Uncharted : et le jeu vidéo dépassa le cinéma" c'est exactement ça, il n'y a pas plus juste ! Un film ! UN FILM ! Le scénario est vraiment extra, je suis restée happée par l'histoire, à vouloir connaître la suite, connaître la vérité sur toute cette intrigue, sur le passé de Nathan et de son frère Samuel Drake. ENFIN, nous savons et je ne suis pas du tout déçue des révélations. Des petites larmes, du suspense ! Extra, extra, extra. 

Une seule minuscule déception (attention, spoiler) : l'épilogue... comment dire. Comme vous vous en doutez, j'espérais non secrètement que Nate perde la vie... Je trouve l'épilogue trop fade par rapport au reste du jeu mais justement, peut être, un peu de tranquillité, de sérénité pour Nathan Drake, tout en continuant à faire ce qu'il aime le plus, n'est-ce pas ce qu'il mérite après tous ces complots, ces trahisons, ces fusillades etc... Et oui, d'où le titre du jeu "la fin d'un voleur", dans le sens où Nathan continue ses explorations, mais en toute légalité, aha . Ce que j'espère secrètement, c'est que sa fille reprenne le relai un de ces jours, ça serait plutôt marrant, non ?

Bref, le 19/20 donné par jeuxvidéo.com est amplement mérité à mon sens, triste que cette aventure se termine évidemment, mais toute bonne chose a une fin et ce final est simplement grandiose. Bye Nathan et merci Naughty Dog pour ces aventures, pour me faire pleurer, vibrer, rire, merci de rendre l'univers du jeu vidéo aussi beau, encore mieux que les films, merci pour Uncharted, pour The Last Of Us, pour Jak et Daxter, merci pour ces expériences de jeux incroyable, merci.  

« Sir Parvis Magna » 
La grandeur vient des débuts modestes. 

mardi 26 avril 2016

Chronique Littéraire : EndGame, l'Appel de James Frey & Nils Johnson-Shelton.


" ENDGAME EST UNE RÉALITÉ. ENDGAME A COMMENCÉ.
Douze jeunes élus, issus de peuples anciens. L'humanité tout entière descend de leurs lignées, choisies il y a des milliers d'années. Ils sont héritiers de la Terre. Pour la sauver, ils doivent se battre, résoudre la Grande Énigme. 
L'un d'eux doit y parvenir, ou bien nous sommes tous perdus. Ils ne possèdent pas de pouvoirs magiques. Ils ne sont pas immortels. Traîtrise, courage, amitié, chacun suivra son propre chemin, selon sa personnalité, ses intuitions et ses traditions.
Il n'y aura qu'un seul vainqueur. Ce qui sera, sera... "


566 pages. J'ai Lu.



Ce livre est vraiment très très sympa. L'histoire est dynamique, il n'y a pas de réel temps mort, il se lit rapidement. Il y a de l'action, des moments où nous en apprenons plus sur toute cette histoire de Peuple du Ciel venu sur terre pour nous créer etc, je ne vais pas en dire plus, évidemment. 
Je dois avouer qu'à un certain moment j'ai eu un peu peur, peur que ça ressemble trop à Hunger Games, mais en fait PAS DU TOUT. Ensuite, j'ai eu peur, parce que ce sont des adolescents, voyez vous, les hormones tout ça tout ça, mais en fait PAS DU TOUT, juste un petit peu, légèrement et ce n'est pas gênant. Moi qui ne suis pas une grande fan des scènes de combats, celles-ci ne sont pas très longues et sont compréhensibles, aha, sanglantes, mais le livre se veut comme ça. J'aime beaucoup le style d'écriture de James Frey, c'est un style assez dynamique, tranchant, ce qui rend l'histoire atlante, presque vivante. Les différents points de vues y sont pour beaucoup, à mon sens, nous n'avons pas le temps de reprendre notre souffle. C'est un livre avec des adolescents, mais il n'y a absolument pas l'ambiance que nous pourrions croire qu'il y a, à vrai dire, l'ambiance est plutôt particulière, je n'avais jamais vraiment ressenti ça. Au bout d'un certain moment, je me suis même mise à croire que cette histoire pouvait être potentiellement vraie, je crois même que je vais faire des recherches, c'est pour vous dire à quel point l'histoire est prenante. Elle est même surprenante, par exemple je ne pensais pas qu'une certaine mort aurait lieu, ça m'a vraiment surprise. La fin donne très envie de lire la suite, mais je vais devoir attendre que le T2 sorte en poche. 

Concernant les personnages... disons que c'est ce qui me dérange sans me déranger parce que ça ne m'a pas gêné pour être à fond dans ma lecture : je ne me suis pas attachée aux personnages. Ils sont très bien, chacun à sa propres personnalités, mais il n'y a pas d'attachement. Mais comme je l'ai dit, ce n'est vraiment pas un frein, j'ai très envie de découvrir la suite, de savoir qui va remporter EndGame si quelqu'un le remporte. Bref, c'est un avis largement positif, je vous conseille vivement ce livre si vous aimez la SF, si vous aimez les livres un peu à part, car EndGame est un ovni et ça fait du bien! 

Un dernier mot pour la fin : Ce qui sera, sera. 

dimanche 24 avril 2016

Série : Mr Robot.

Alors, cette série... c'est une petite merveille. 
Une des rares séries ayant un message aussi fort, à mes yeux.

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De quoi ça parle ? D'un jeune hacker dépressif ayant un trouble d'anxiété sociale avec une légère addiction à la morphine : super le mélange ! Tout ceci combinés augmentent ses hallucinations et sa paranoïa. Elliot Alderson (les fans de Matrix y verront une référence à Neo Anderson, good job), travail pour AllSafe Security, une compagnie de cyber-sécurité. Le soir, il se considère comme un cyber-justicier en hackant les comptes de personnes "mauvaises" en envoyant des données peu avantageuses à la police.. Un jour, Elliot rencontre un anarchiste, Mr Robot, qui souhaite le recruter dans son groupe de hacker avec l'idée de changer le monde, rien que ça : FSociety (ou Fuck Society, allons.). L'objectif de ce groupe est de rétablir l'équilibre de la société, notamment en détruisant toutes les structures tels que les banques où grosses entreprises, notamment le société E Corp. Accessoirement cette société est le plus gros client de AllSafe, ouais, l'entreprise où bosse Elliot. Bref, nous parlons de la dette financière ! 

Le premier épisode nous met tout de suite dans l'ambiance, nous donnant envie de poursuivre l'histoire avec Elliot qui s'avère être un type plutôt étrange tout en étant très attachant. J'avais peur que la drogue soit trop mise en avant, mais en fait c'est largement supportable. Le thème m'est bien sûr particulièrement KIFFANT, car Mr Robot dénonce le contrôle de la population. Alors que Elliot est complètement contrôlé par son addiction à la morphine, maintenant que j'y pense. Rigolo, non ? 
Bref, c'est une série dynamique, surprenante. La fin est trippante, vraiment, mais je ne vais pas vous en dire plus. C'est une série qui change un peu de toutes ces séries politiques que nous voyons actuellement ! C'est une série à voir, vraiment.
La bande son est plutôt EXTRA ! Des tubes des années 1980, quel choix fabuleux. Les acteurs sont bons, la performance de Rami Malek (Elliot) est superbe. 
Bref, Sam Esmail (le créateur), merci pour cette série qui change, qui fait du bien, qui nous donne envie de changer le monde, à nous aussi. Et vivement juillet pour la saison 2. 

dimanche 27 mars 2016

Ma première lecture en VO : Harry Potter and the Philosopher's Stone, J.K. Rowling.

Pour une première lecture en VO, je me suis naturellement tournée vers Harry Potter puisque déjà, l'édition Bloomsburry me faisait de l’œil et surtout parce que Harry Potter, c'est Harry Potter. J'ai été très contente de me rendre compte que l'anglais ne m'a pas particulièrement posé de problème, d'ailleurs, arrivée au milieu du livre, j'ai arrêté de traduire certains mots. Pour débuter, c'est vraiment le top du top je trouve. J'ai appris plein de mots et c'est ce que je recherchais : enrichir mon vocabulaire et également mieux comprendre la langue anglaise.
Mais, j'ai mis un mois à le lire! UN MOIS. J'ai commis une erreur : celle de le lire 3 mois après avoir lu l'édition illustrée en décembre dernier. J'avais l'histoire complète en tête, je savais exactement ce qui allait se passer, même pas besoin de chercher certains mots pour comprendre car j'avais les dialogues en français dans la tête. Je n'avais donc pas nécessairement envie de me jeter dessus le soir en rentrant.
Le véritable challenge en VO sera le tome 4 de Keeper of lost Cities : Neverseen puisque là, je ne connais vraiment pas l'histoire! 
Je suis tout de même contente que ma première lecture en VO soit Harry Potter, ça me tenait particulièrement à cœur. Mais je lirais le tome 2 en VO plutôt à la fin de l'année 2017 puisque cette année l'édition illustrée du tome 2 va, normalement, sortir, hiiiii.

samedi 5 mars 2016

Chronique Littéraire : Tous nos jours parfaits de Jennifer Niven.

" Quand Violet et Finch se rencontrent, ils sont au bord du vide, en haut de la tour du lycée, décidés à en finir avec la vie. Finch est la «bête curieuse» de l'école. Il oscille entre les périodes d'accablement, dominées par des idées morbides et les phases «d'éveil» où il déborde d'énergie. De son côté, Violet avait tout pour elle. Mais, neuf mois plus tôt, sa sœur adorée est morte dans un accident de voiture. La survivante a perdu pied, s'est isolée et s'est laissé submerger par la culpabilité. Pour Violet et Finch, c'est le début d'une histoire d'amour bouleversante : l'histoire d'une fille qui réapprend à vivre avec un garçon qui veut mourir. "

376 pages. Gallimard. 



Le suicide est un acte qui dépasse mes convictions. Et je ne connais rien du suicide. Un élève de mon lycée s'est suicidé quand j'étais en seconde, ça m'avait attristé alors que je ne le connaissais pas, il m'avait juste marqué parce qu'un jour je l'avais vu avec une pancarte "Free Hugs" et j'avais été tentée d'y aller, parce que de toute évidence il en avait besoin, de soutien, mais je n'y suis pas allée. À sa mort, je me suis demandée pourquoi il avait fait ça ? Est-ce parce que, effectivement, en plus de son mal être, il devait avoir des remarques parce qu'il s'habillait tout en noir ? Est-ce que le fait qu'on lui colle une étiquette a fait qu'il s'est senti encore plus mal ? Et comment ? Comment a t'il pu se dire qu'il allait le faire ? Comment a t'il pu se dire, accepter de tout arrêter ? D'être dans le néant, pour toujours. De ne plus rien ressentir. De penser qu'il n'avait pas le choix. De ne plus vivre. À l'époque, c'est un événement qui m'avait beaucoup marqué, alors je n'arrive même pas à imaginer la douleur de ceux qui restent et pour qui il a compté.

Ce livre devrait être mis dans toutes les mains appartenant aux personnes qui collent des étiquettes aux lycées, ou même dans la vie de tous les jours et qui le disent à voix haute. Traitants de gros un garçon ou une fille avec des formes, traitants de débile un élève ayant des difficultés, traitants de moches, de putes, de PD, de fêlés, de bizarres, de différents et j'en passe malheureusement. À tout ces gens qui collent des étiquettes et qui ne se disent pas que derrière, il y a un être vivant qui peut-être souffre, souffre à un point qu'il pense en finir.

Je suis bien d'accord que nous jugeons facilement une personne, c'est dans notre nature, nous sommes comme ça, mais de là à lui dire des mots cruels alors que nous ne connaissons rien d'elle, ça, je ne comprends pas, ne le tolère pas. 

Comme vous pouvez le comprendre, ce livre m'a bouleversé. Que ça soit une histoire vraie ou pas d'ailleurs, c'est forcément "vrai", peut-être pas l'histoire entière, mais au moins les sentiments, la douleur, la souffrance... Jennifer Niven a écrit se livre car elle a vécu cette histoire (peut-être pas tout, je ne sais pas, mais elle sait de quoi elle parle) ce qui rends le livre d'autant plus... "vrai", les émotions plus intenses.

[SPOILER] Au début, je me suis dis "mais non, Finch ne va pas mourir, il ne peut pas mourir", plus la fin arrivait plus je me disais que ça ne pouvait pas finir comme ça!... en fait, si. Et ça m'a énervé, j'étais en colère car je ne voulais pas qu'il meurt, pas, en partie, à cause des autres... [FIN SPOILER]

L'écriture est fluide, jolie. Les personnages de Finch et Violet sont attachants tout en étant loin de soi-même. Je ne peux pas m'identifier à eux, ça m'est impossible. Finch est un garçon intéressant, drôle et grâce à lui Violet va mieux, leur relation est touchante, J'aime tout de ce livre. Rien ne m'a dérangé. C'est une lecture peu agréable car elle est frustrante, malgré l'humour, parce que c'est une histoire dure, une histoire triste, une histoire vraie, mais c'est un livre qu'il faut lire absolument. Je le conseil grandement, c'est un livre qui permet de réfléchir. Et même si je ne suis pas de ceux qui critiques, insultent, je suis un être humain et je me permets de juger, dans ma tête, les gens, alors que je ne les connais pas. Désormais je me poserais la question "Elle est comme ça, oui, mais il y a sûrement une raison derrière et même s'il n'y en pas, elle est comme elle est et c'est tout."

L'auteure a écrit à la fin quelques pages sur le suicide et j'ai appris que toutes les 40 secondes, une personne se suicidait dans le monde.

vendredi 26 février 2016

Chronique Littéraire : La 5e Vague T2 : La Mer Infinie de Rick Yancey.

"Comment débarrasser la Terre de ses sept milliards d'habitants ? Retirez aux hommes leur humanité... Cassie Sullivan et ses compagnons ont survécu aux quatre premières vagues destructrices lancées par les Autres. Maintenant que l'espèce humaine a été presque entièrement exterminée et que la 5e Vague déferle sur la planète, le groupe se trouve face à un choix : se préparer à affronter l'hiver en espérant le retour rapide d'Evan Walker, ou se mettre en quête d'éventuels survivants avant que l'ennemi ne referme sur eux son impitoyable piège. Personne ne peut prédire à quels abîmes de cruauté les Autres sont prêts à s'abaisser, ni à quelles hauteurs l'humanité saura se hisser. La bataille finale ne fait que commencer... Ils connaissent notre manière de penser. Ils savent comment nous exterminer. Ils nous ont enlevé toute raison de vivre. Ils viennent maintenant nous arracher ce pour quoi nous sommes prêts à mourir."

405 pages. Collection R. 

Comment dire... je suis totalement perplexe. Pourtant La 5è Vague avait été pratiquement un coup de cœur, mais là, non. Pourtant, l'histoire reprend tout de suite là où elle s'était arrêtée, se remettre dans l'ambiance est donc très facile, mais justement : cette ambiance est très différente dans ce Tome 2. Pourtant j'ai dévoré le bouquin, en deux jours c'était bouclé, car il est captivant : nous voulons en savoir plus. Mais j'ai l'impression de rien avoir appris ou plutôt : d'être davantage perdu.

Cassie n'a plus du tout le premier rôle puisque c'est sur Ringer que se concentre le bouquin. Nous en apprenons davantage sur son passé et la voyons également évoluer dans cette aventure et j'ai trouvé ça plutôt chouette même si je préfère lorsque c'est Cassie qui a le premier rôle, peut être est-ce plus facile de s'identifier à elle qu'à Ringer, je ne sais pas trop. Ce Tome 2 se veut plus sombre, plus cruel également quant aux "armes" utilisés par les Autres (genre, vraiment). Il y a moins d'actions que dans le Tome 1, il se passe moins de choses tout en s'en passant plein, l'intrigue n'avance pas en tout avançant... 

Autant vous le dire clairement : je suis perdu par cette lecture. Les dialogues entre Voch et Ringer ne sont absolument pas clairs, peut-être est-ce l'effet escomptée, mais sortir de sa lecture sans n'avoir pas clairement compris les choses : c'est assez frustrant. J'aime cependant toujours autant la plume de l'auteur qui, je trouve, est en accord parfait avec le contexte du livre. 

En résumé, je suis très perplexe parce que j'ai dévoré le livre, j'ai bien aimé tout en n'aimant pas et c'est très étrange. Il me tarde vraiment de lire le Tome 3 prévu pour Mai me semble t'il, afin que les réponses soient enfin apportées aux nombreuses questions qui font que ce Tome 2 reste captivant

PS : Si une personne souhaite m'expliquer son point de vue par rapport à ce que nous apprenons à la fin, je serais enchantée de "l’écouter", vraiment.