mardi 26 avril 2016

Chronique Littéraire : EndGame, l'Appel de James Frey & Nils Johnson-Shelton.


" ENDGAME EST UNE RÉALITÉ. ENDGAME A COMMENCÉ.
Douze jeunes élus, issus de peuples anciens. L'humanité tout entière descend de leurs lignées, choisies il y a des milliers d'années. Ils sont héritiers de la Terre. Pour la sauver, ils doivent se battre, résoudre la Grande Énigme. 
L'un d'eux doit y parvenir, ou bien nous sommes tous perdus. Ils ne possèdent pas de pouvoirs magiques. Ils ne sont pas immortels. Traîtrise, courage, amitié, chacun suivra son propre chemin, selon sa personnalité, ses intuitions et ses traditions.
Il n'y aura qu'un seul vainqueur. Ce qui sera, sera... "


566 pages. J'ai Lu.



Ce livre est vraiment très très sympa. L'histoire est dynamique, il n'y a pas de réel temps mort, il se lit rapidement. Il y a de l'action, des moments où nous en apprenons plus sur toute cette histoire de Peuple du Ciel venu sur terre pour nous créer etc, je ne vais pas en dire plus, évidemment. 
Je dois avouer qu'à un certain moment j'ai eu un peu peur, peur que ça ressemble trop à Hunger Games, mais en fait PAS DU TOUT. Ensuite, j'ai eu peur, parce que ce sont des adolescents, voyez vous, les hormones tout ça tout ça, mais en fait PAS DU TOUT, juste un petit peu, légèrement et ce n'est pas gênant. Moi qui ne suis pas une grande fan des scènes de combats, celles-ci ne sont pas très longues et sont compréhensibles, aha, sanglantes, mais le livre se veut comme ça. J'aime beaucoup le style d'écriture de James Frey, c'est un style assez dynamique, tranchant, ce qui rend l'histoire atlante, presque vivante. Les différents points de vues y sont pour beaucoup, à mon sens, nous n'avons pas le temps de reprendre notre souffle. C'est un livre avec des adolescents, mais il n'y a absolument pas l'ambiance que nous pourrions croire qu'il y a, à vrai dire, l'ambiance est plutôt particulière, je n'avais jamais vraiment ressenti ça. Au bout d'un certain moment, je me suis même mise à croire que cette histoire pouvait être potentiellement vraie, je crois même que je vais faire des recherches, c'est pour vous dire à quel point l'histoire est prenante. Elle est même surprenante, par exemple je ne pensais pas qu'une certaine mort aurait lieu, ça m'a vraiment surprise. La fin donne très envie de lire la suite, mais je vais devoir attendre que le T2 sorte en poche. 

Concernant les personnages... disons que c'est ce qui me dérange sans me déranger parce que ça ne m'a pas gêné pour être à fond dans ma lecture : je ne me suis pas attachée aux personnages. Ils sont très bien, chacun à sa propres personnalités, mais il n'y a pas d'attachement. Mais comme je l'ai dit, ce n'est vraiment pas un frein, j'ai très envie de découvrir la suite, de savoir qui va remporter EndGame si quelqu'un le remporte. Bref, c'est un avis largement positif, je vous conseille vivement ce livre si vous aimez la SF, si vous aimez les livres un peu à part, car EndGame est un ovni et ça fait du bien! 

Un dernier mot pour la fin : Ce qui sera, sera. 

dimanche 24 avril 2016

Série : Mr Robot.

Alors, cette série... c'est une petite merveille. 
Une des rares séries ayant un message aussi fort, à mes yeux.

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De quoi ça parle ? D'un jeune hacker dépressif ayant un trouble d'anxiété sociale avec une légère addiction à la morphine : super le mélange ! Tout ceci combinés augmentent ses hallucinations et sa paranoïa. Elliot Alderson (les fans de Matrix y verront une référence à Neo Anderson, good job), travail pour AllSafe Security, une compagnie de cyber-sécurité. Le soir, il se considère comme un cyber-justicier en hackant les comptes de personnes "mauvaises" en envoyant des données peu avantageuses à la police.. Un jour, Elliot rencontre un anarchiste, Mr Robot, qui souhaite le recruter dans son groupe de hacker avec l'idée de changer le monde, rien que ça : FSociety (ou Fuck Society, allons.). L'objectif de ce groupe est de rétablir l'équilibre de la société, notamment en détruisant toutes les structures tels que les banques où grosses entreprises, notamment le société E Corp. Accessoirement cette société est le plus gros client de AllSafe, ouais, l'entreprise où bosse Elliot. Bref, nous parlons de la dette financière ! 

Le premier épisode nous met tout de suite dans l'ambiance, nous donnant envie de poursuivre l'histoire avec Elliot qui s'avère être un type plutôt étrange tout en étant très attachant. J'avais peur que la drogue soit trop mise en avant, mais en fait c'est largement supportable. Le thème m'est bien sûr particulièrement KIFFANT, car Mr Robot dénonce le contrôle de la population. Alors que Elliot est complètement contrôlé par son addiction à la morphine, maintenant que j'y pense. Rigolo, non ? 
Bref, c'est une série dynamique, surprenante. La fin est trippante, vraiment, mais je ne vais pas vous en dire plus. C'est une série qui change un peu de toutes ces séries politiques que nous voyons actuellement ! C'est une série à voir, vraiment.
La bande son est plutôt EXTRA ! Des tubes des années 1980, quel choix fabuleux. Les acteurs sont bons, la performance de Rami Malek (Elliot) est superbe. 
Bref, Sam Esmail (le créateur), merci pour cette série qui change, qui fait du bien, qui nous donne envie de changer le monde, à nous aussi. Et vivement juillet pour la saison 2.